
Direction Te Puke, pour chercher du boulot, c'est la capitale auto-proclammée du Kiwi. Mais malheureusement, ce n'était pas encore la saison et cette année les fruits sont malades dans tout le pays... on est donc repartit bredouille en direction de la pointe Est.

La route qui longe la côte de la pointe Est était bordée de petits villages, avec leur Marea (communautés Maorie avec les batiments aux belles sculptures), leurs monuments divers (églises), un petit restaurant spécialisé dans les noix de macadamia, avec un parc remplis de ces arbres...
On est arrivé au cap Est assez tard et sous la pluie. La route qui y mène était caillouteuse et dangeureuse, entre les risques de tsunamis et la falaise qui s'éffondrait à cause de la pluie (on s'est pris quelques petits caillous sur le toit, qui avait d'abord rebondi sur une voiture à côté de nous dans le fossé, à qui on parlait ), la route qui s’effondrait un peu par endroit et les vaches qui nous bloquaient le chemin... on s'est résigné à ne pas monter les 270 marches qui menaient au phare où la visibilité aurait été restreinte et on est revenu avant la nuit.
On est allé voir le ponton le plus long de Nouvelle Zélande, et on s'est fait bien mouiller par les grosses vagues qui se cassaient au bout.
Arrivé à Gisborne, on n'a toujours pas trouvé de travail !
Encore entre deux saisons (les pêches, abricots, c'est déjà fini et les pommes, c'est mi-février).

Donc on a décidé de continuer notre périple, et nous nous sommes dirigés vers les lacs Waikaremoana et Waikareiti, formés suite à un glissement de terrain. La particularité du lac Waikareiti est qu'il possède une île qui possède un lac qui possède une île et après je sais plus ! On a passé une très bonne soirée avec des Néo-Zélandais, au départ d'une des neufs Great Walks de NZ. Le lendemain, on s'est dirigé vers Point 964, où on a eu un panorama époustoufflant et soufflant (cf photo) sur le lac. Depuis le matin, un chien affamé et perdu (un chien de chasse apparement) nous suivait, on a vraiment hésité à l'embarquer avec nous tellement il était drôle et mignon. Son maître pourrait revenir apparement, alors on lui a laissé à manger et on est partis après de nombreuses hésitations.
Bravo! les photos donnent envie, les paysages sont magnifiques.
RépondreSupprimerje pense à vous et vous embrasse
Chantal