
Trois mois à cueillir des pommes ! Mal au dos, mal aux bras, mal aux jambes... Ouais, quel est l'$^$%@!§ qui a dit que le travail c'est la santé ? Sans doute qu'il n'a pas du ramasser 4 tonnes de pommes par jour lui !
Si on essaye de mettre un chiffre sur ce qu'on a ramassé :
100 pommes par panier (Oui, c'est lourd un panier remplit, 10 ou 15 kg, d'où le mal de dos),
30 paniers par benne
Entre 5 et 14 bennes par jour à nous deux
5 jours 1/2 de boulot par semaine...
Bref, on était à peu près à 30000 pommes/jour et bien sûr, payés au nombre de bennes de pommes ramassées.

On a eu de la chance sur la météo, il n'a pas souvent plut. On a particulièrement apprécié la fraicheur des pommes à 8h du mat', l'impression de cueillir des boules de neige plutôt que des pommes... . Si on rajoute l'humidité matinale, on était souvent trempés et gelés, d'autant plus que les jours sont devenus très courts.
Après, il y a quand même des aspects positifs. On était dehors, à faire les horaires qu'on voulait (9h en général, enfin au début, ou quand on avait de bons arbres). Et puis surtout une ambiance très cool, car on habitait avec une bonne vingtaine d'autres voyageurs.
Quelques moments remarquables parmi d'autres:
- liam (un anglais) qui passe discrètement avec un tronc sur le dos pour aller le cacher dans une autre rangée. (il s'appuie un peu trop dessus, le coquin)

- léa qui tombe 2 fois de l'échelle les deux premières semaines... On a eu peur pour la suite mais c'était les deux dernières.
- des glissades sur des pommes pourries qui nous font plonger tête première dans la benne
- nombre de fois où on remplit fièrement notre panier et celui-ci s'ouvre avant d'atteindre la benne car il était mal attaché...
- les canards qui rigolent très bruyamment, du genre : "Ah Ah, allez bossez, pendant que moi je barbotte au soleil sur le lac.". (Oui, je parle courramment le canard.)
- des petits pukekos (une espèce de gros oiseaux pas très doués, qui sont en photos dans notre article sur Auckland) à peine sortis de l'oeuf, dans leur nid situé sous... une belle branche de pommier pleine à craquer de pommes mûres. On a pas osé les cueillir, car les Zoizillons ne pouvaient pas marcher. C'est touchant hein ? :)
Bon, on est sacrément contents d'avoir fini quand même car on n'a pas une passion immodérée de la pomme.
On repart donc avec les poches un peu plus remplies vers de nouvelles destinations !