dimanche 27 mai 2012

Les routes en Nouvelle Zélande

Après 7 mois à voyager, on a pu se rendre de compte de la qualité des routes et de la conduite ici :



La conduite à gauche vient assez facilement même si on s'est retrouvé plusieurs fois du mauvais côté pendant quelques secondes (les réflexes ne se perdent pas comme ça! Mais quand on voit une voiture arriver en face, on se rappelle le bon côté de conduite rapidement!).

Les ronds points ne sont pas facile au début et les priorités pas encore acquises, d'autant plus qu'elles ont changé il y a un ou deux mois... mais quand les autres conducteurs voient notre van, vu sa carrure imposante et le fait que beaucoup de vans ici appartiennent à des étrangers, on nous laisse très souvent passer!

Fini les "Rholala, il roule à 100 le pépé devant sur l'autoroute !", ici maximum 100km/h (ce qui dans la plus part des cas, avec notre van de 2,5 tonnes, les virages en épingle, les montées à X% et que 4 vitesses, est beaucoup trop rapide !).




Les routes ici ne sont pas toujours de la meilleure qualité.
En dehors des axes principaux, de nombreuses routes ne sont pas goudronnées. Alors forcément on reçoit souvent des gravillons sur notre pare-brise, qui a de très belles traces d'impact. Aussi, on soulève des tonnes de poussière tout autour du van (pour ne pas dire la plus part dans le van vu les superbes aérations que nous possédons), les nids de poules et vaguelettes qui nous font apprécier les amortisseurs encore en bon état!







Mais s'il n'y avais que ça, ce serait de la rigolade!





On a pu voir de nombreuses routes praticables seulement d'un côté de la chaussée car le reste est effondré (dans l'océan ou un ravin bien profond..) Il y a aussi les glissements de terrain, la terre et la boue qui recouvrent la route (On a vu un chemin qui s'était élevé de la hauteur des barrières des prés à cause de glissements de terrains et inondations).

  

On a du plusieurs fois zig-zaguer entre les effondrement de la route ou de terrains au dessus ! Et puis, les rivières à traverser qui peuvent se transformer en torrents comme on a déjà parlé. On a croisé, par une après-midi d'orage, une voiture coincée par un éboulement dans le fossé d'une route non goudronnée. Les gens attendaient dedans qu'un 4X4 vienne les tirer de là pendant que des cailloux rebondissaient sur le toit de leur voiture...




 Pour les animaux qui traversent la route, on ne craint pas grand chose avec notre pare buffle qui tangue, car les animaux que l'on risque le plus souvent écraser sont les opossums (de la taille d'un blaireau), et ici c'est considéré comme un geste citoyen de les écraser, vu les dégâts qu'ils causent sur la végétation et les espèces protégées. Mais on n'a pas encore eu cette "chance".  (sans compter les moutons et vaches mais ça se voit de loin!)



 Une pensée spéciale à la montée à 16% de l'Arthur Pass, réalisée en première où on a quand même pu doubler un camion ! Bravo patate !

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